Le Cercle de Vie

Contemplation

Ceci est une invitation, une ouverture, à redécouvrir la nature, les arbres, les plantes, les fleurs, l’herbe, l’océan, la mer, le lac, le fleuve, la rivière, les ruisseaux, la terre, le ciel, … C’est en fait une invitation à vous redécouvrir…

Une invitation à vous reconnecter à la nature, à vous-même, dans la non dualité.

Une invitation à être parfaitement vous même. Là où vous êtes maintenant. Sans attentes.

Sans attentes, mais avec une intention. Celle que vous désirez. Celle qui vous semble juste. Cela peut-être, par exemple, de vivre un moment de connexion, de ressourcement, ou tout autre chose qui sera juste pour vous. Et sans attente, cela veut dire qu’il peut surgir autre chose…

Profitez de ce rythme différent qu’est l’été.

Sortez des sentiers battus et admirez la nature telle qu’elle est, où que vous soyez.

Admirez-là. Telle qu’elle est. C’est aussi cela être en lien avec l’Univers. Sans projection, sans attentes, dans l’acceptation de ce qu’elle est et de ce qu’elle nous offre, dans le moment présent.

Asseyez-vous en position du lotus bien droit, la tête totalement alignée, les jambes parfaitement croisées tel un bouddha . Ou prenez une autre position dans laquelle vous êtes bien, tout simplement.

Allongez-vous, mettez-vous debout ou à genoux ou peu importe la position en fait.

Sortez des idées reçues et prenez une position qui vous convienne à vous. Pas telle que d’autres vous le préconisent, aussi illustres ou éveillés soient-ils. Soyez votre propre maître. Écoutez, mais soyez sceptique…

Connectez-vous à VOS ressentis.

Pour vous connecter à la nature, c’est-à-dire à vous-même, c’est plus facile…

Prenez de calmes et profondes respirations.

À chaque nouvelle inspiration, vous infusez du calme, de la sérénité et de la guérison en vous. À chaque expiration, vous vous débarrassez de tous les poids de la vie dont vous n’avez plus besoin. À chaque cycle de respiration, vous rentrez de plus en plus en contact avec vous-même ainsi qu’avec la nature qui vous entoure.

Ouvrez les yeux, balayez la nature et toutes ses richesses. Posez vos yeux ou vous vous sentez appelés. Imprégnez-vous de chaque détail que vous offre cette merveilleuse nature. Allez au-delà du regard habituel, du regard automatique. Allez plus en profondeur. Au-delà des apparences. Ne regardez pas ce que vous voyez d’habitude. Voyez ce que vous ne regardez pas habituellement.

Touchez le sol. Prenez conscience de vos points d’appuis. Percevez l’imperfection du sol si parfait, l’herbe sèche, la rosée du matin, la sécheresse du sable en surface, l’humidité de celui en profondeur, ressentez le vent sur votre visage, le froid ou la chaleur sur votre peau, le soleil entre les feuilles, …

Peut-être même pouvez-vous sentir les odeurs que vous offre la nature. Utilisez votre odorat de façon différente. Connectez-le…

N’écoutez pas, mais entendez simplement les sons qui émergent du silence. Sans tenter de les définir et ni même de les identifier. Entendez le silence ou les sons environnants.

De même, ne regardez pas, mais voyez la lumière, et les ombres qui lui donnent vie. Admirez les couleurs, jouez avec les formes. Allez jusqu’à la nervure de la feuille, jusqu’au pistil de la fleur, jusqu’à l’onde de l’eau, jusqu’à l’insecte posé sur l’herbe, jusqu’au grain de sable sur la plage, jusqu’au vent faisant danser les troncs des arbres, jusqu’aux formes de nuages changeants…

Ressentez l’interconnexion entre les éléments. Ressentez l’interconnexion entre vous et les éléments.

Il n’y a rien d’autre à faire que de contempler et de ressentir. S’il y a des pensées, accueillez les, acceptez les, jouez avec elles.

Soyez simplement conscient de ce qui se passe ici et maintenant.

Vous pouvez, si vous le désirez, laisser échapper un son de votre corps, accompagner le champ de l’univers avec le son Om…

Comme le disait Anaxagore, ce qui est visible ouvre le regard sur l’invisible…

C’est ainsi que, dans la contemplation, vous vous découvrirez peut-être inséparable du cosmos dans son ensemble, dans ses aspects positifs et négatifs (selon nos croyances), ses apparences et ses disparitions.

C’est ainsi que, dans la contemplation, vous ressentirez peut-être la réciprocité ou l’interdépendance mutuelle. Cette troisième voie, malheureusement bien souvent oubliée, qui n’est ni la dépendance ni l’indépendance…

C’est ainsi que, dans la contemplation, hors de tout concept philosophique, vous ne formerez peut-être qu’un avec la Nature…